|
|
|
Notre engagement : respect des terroirs et de la nature
« Nous cherchons à produire des vins fidèles à leur terroir, traduisant à travers leurs goûts toutes les qualités de l'environnement dans lequel poussent les Vignes (Géologie, pédologie, écosystème, hydrologie, altitude, pente, exposition).
La bio est à la base de cette recherche d'équilibre. Bannir tous les intrants de synthèses qui viennent perturber à tous les nivaux nos vignes et les caves nous a parut primordiale mais nous cherchons a aller encore plus loin.
Nous plaçons l’environnement au centre de nos préoccupations car nous sommes convaincus qu'un écosystème riche et en bonne santé est le garant d'un raisin sain, au gout complexe et profond, équilibré pour une vinification la plus naturelle possible. »
Se passer des herbicides et labourer au cheval
En 2006, nous avons décider de nous passer des herbicides et de travailler les sols.
Le labour est une discipline difficile et à géométrie variable. Pour réussir à maitriser l’herbe, il est indispensable d’anticiper au maximum les travaux, de travailler dans des bonnes conditions et surtout d’avoir les bons outils pour s’adapter au millésime.
Depuis maintenant 2 ans, nous nous sommes lancés dans le labour à cheval. Nous travaillons 5 ha de cette façon. Nous sommes très satisfaits des résultats : en plus de limiter les tassements du sol, le travail effectué est précis et efficace. Nous souhaitons acquérir rapidement un second cheval pour doubler la surface labourée au cheval d’ici 3 à 4 ans.
Former les salariés aux méthodes préventives : une stratégie gagnante
Nous cherchons à intéresser les salariés au quotidien dans leur travail. C’est pourquoi nous accordons beaucoup d’importance à leur formation, notamment sur la physiologie de la vigne, afin que tous puissent adopter des bonnes pratiques qui permettent de lutter de façon préventive contre les maladies du vignoble.
Pour nous, c’est une stratégie gagnant-gagnant : améliorer le bien-être au travail tout en améliorant l’état général de nos parcelles.
Ainsi, tous les salariés qui taillent la vigne ont été formés à la taille Guyot-Poussard. Cette taille, plus respectueuse des flux de sève, permet de limiter le développement des maladies du bois comme l’ESCA.
Les salariés qui travaillent dans les vignes lors des travaux de printemps ont également été formés au respect des flux de sève, notamment lors de l’ébourgeonnage (suppression des rameaux non fructifères).
Cela permet de faciliter la taille suivante et de créer un microclimat défavorable aux maladies comme le mildiou ou l’oïdium, en limitant les entassements de végétations.
Introduire des engrais verts pour gagner en autonomie
Semer des engrais verts consiste à cultiver des plantes entre nos rangs de vignes et de les enfouir dans le but d’augmenter la fertilité d’un sol, et non pour les récolter. Cela permet également de décompacter et de restructurer les sols grâce aux systèmes racinaires des espèces choisies, et de limiter l’érosion des parcelles en hiver.
On associe généralement des graminées (avoines, seigle…) pour la structure du sol, des légumineuses (lentilles, trèfles…) qui fixent l’azote de l’atmosphère et des crucifères (moutarde…) pour les autres éléments minéraux ou pour décompacter.
La difficulté a été d’adapter un semoir classique aux rangs de vignes étroits que nous avons en bourgogne. Nous avons travaillé collectivement avec d’autres vignerons et l’Atelier Paysan pour concevoir et fabriquer un semoir pour vignes étroites.
Nous sommes très satisfaits des premiers résultats. Cette technique nous permet de gagner en autonomie sur la fertilisation et d’améliorer le fonctionnement globale de nos sols. »